« Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons... »
Un Montagnard, pris en otage, tête nue
Et la nuque baignant dans le sang bleu
Dort, il est étendu dans le sable, sous la nue
Pâle dans son lit sable où la lumière pleut
Derrière lui : Pas de jeune soldat bouche ouverte tête nue.
Mais un terroriste, bouche close, tête enturbannée.
Faut-il être lâche à ce point ?
Faut-il penser qu’une nation prônant la LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ cèderait à de tels chantages ? Barbares et inhumains ! Vous n’êtes plus le berceau du genre humain.
Notre Montagnard dort. Oui il dort dans vos montagnes qu’il aimait tant, lui !
Il a froid maintenant et vos parfums ne font plus frissonner sa narine.
Vous arrivent –ils de les sentir et de les percevoir ces senteurs de liberté ? Non, vous n’avez que le fiel et le sang. Ce fer dans vos mains et dans la bouche. Vous êtes esclaves de vos dogmes sanguinaires.
Fanatiques religieux !
Vous êtes des drogués de violences, vendriez père et mère pour une dose de barbarie. Vous prenez même votre peuple en otage. Continuez à vous cacher dans les écoles, mettez vos enfants dans ces tunnels, terrez-vous comme des rats, voiler vos femmes … Vous ne comprenez rien à la vie, à l’amour, à l’humain. Oui restez sous vos turbans, vos barbes crasseuses de haines car, la vraie lumière, vous ne la verrez jamais.
Notre montagnard, LUI, dort maintenant en pleine lumière.