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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 22:51

   

 

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Regardez cet œil au centre de son récipiendaire  pyramidal,  au milieu se dessine la pupille, noire, encre de sèche,  porte secrète. Elle nous semble sombre et pourtant la lumière s’engouffre, s’en filtre : là et la quête, le chemin qui absorbe les vérités et les projette en nappes sur ces cônes et bâtonnets et que se passe t’il ? La magie, le bonheur ? Une image en boule de facette, non pas black ou white mais une boule en mille couleurs pas de black boulé mais des couleurs  à en perdre la vue !  

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Nous voulons des symboles ? Prenons le Gui symbole du bonheur et de l’immortalité de l’âme. Une serpette d’or et un druide vêtu de blanc qui s’enfonce dans une forêt noire, à la sixième nuit du solstice  d’hiver, la «  nuit mère », pour cueillir cette plante sacré  dans un drap de lin d’une blancheur immaculée et voila la magie opère «  O Ghel an Heur » que le blé germe !

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La prospérité l’amour, et pourtant !  En vérité, je vous le dis, c’est un Parasite qui fatigue bien son hôte d’arbre et son vieux druide à la recherche de pouvoirs magiques ! Mais, en vérité, je vous le dis, c’est surtout un parasite guérisseur, boule qui guérit tout (nom celte !) une boule porte bonheur ! La boule à mille facettes. Et pour la trouver, il ne faut baisser les yeux et la chercher dans la terre mais tourner nos pupilles dans les airs et chercher la lumière ! Sombre forêt et sombre pupille ! La vérité, le chemin, la quête d’un monde meilleur, trouver le bonheur, son porte bonheur quel programme !  

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Tamino  se voit offrir une flûte enchantée et Papagéno un carillon magique, la liberté peut s’entendre dans le son produit s’échappant du bec ou des tubes des instruments. Par magie le son se libère de la matrice et s’envole, mais cette liberté semble illusoire, la magie nous fait croire à cette liberté de mouvement. Le volatile qui s’échappe de ce son, reste prisonnier de la matrice qui le produit. Les enchanteurs nous poudrent de soie de papillon et voilà la magie opère : Carillonnes avec du bambou ou des tubes d’acier, souffles dans les bois de sureau ou de bambou et le son sera diffèrent mais toujours dépendant de la source.  Est on libre de penser alors ? Que nous soyons tête bien pensante ou tête plate, la pensée reste la propriété de la dure-mère ou pire de l’arachnoïde et même de la pie mère, nos méninges tapissant ce cerveau bien pensant. Ne parlons pas de la boite crânienne qui parfois, telle une carapace ne permet aucun son de s’y échapper ou d’y entrer. Rates l’enclume et le marteau et le son n’existe plus, supprimes le crane et le son ne pourra suivre le chemin du diapason.

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Maintenant imaginons « imagine de Lenon », imaginons que la flûte est la vérité et Le carillon le bonheur ! La liberté de pensée nous demande : « faut-il   rechercher le son de la flûte ou celui du carillon ? »  De la vérité ou du bonheur ? Mais si les deux faisaient qu’un. Un son à chercher, à produire, à  écouter, Un son venu d’une profonde envie de se trouver quelque chose qui nous sort tout simplement de la survie : manger, faire du feu, procréer, tuer pour ne pas se faire tuer, s’abriter, travailler, gagner, courir pour fuir la misère, s’arrêter pour ne pas s’exploser… La recherche de la vérité c’est une pause pour trouver le bonheur et si tu ne trouves pas cette bonne heure pour t’y plonger et t’y perdre un instant, la vérité t’échapperas, tu resteras prisonnier de tes obligations et devoirs, dans la glaise des principes imposés,  car tu n’auras pas pris le temps de penser autrement.

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Le plus difficile c’est de ne pas imposer, à l’autre, ta propre pensée et son cheminement. Il faut rester humble. Être en quête… Et Tu surferas sur la vague du récipiendaire et tu franchiras enfin « La Vague », La vie. Au bout ? La vérité ? Le bonheur ? Et si c’était l’Amour ? J’entends la flûte et le carillon, je n’attends pas. J’avance. Au bout ? La vérité ? Le bonheur ? Et si c’était l’Amour ? J’entends la flûte et le carillon, doux sons que je ne peux voir que je ne peux toucher et pourtant...  je les cherche des yeux, je tends ma main, je n’attends pas. J’avance. Je cherche la source. Et si j'étais la source ? Une source elle doit être bue, goûtée, sinon elle se perd dans les méandre de la terre. Et qui mieux qu’un puisatier peut trouver la source ? Il n'attend pas, il avance, creuse,  cherche : sa quête, sa voie, son chemin, sa vérité, son bonheur, sa source. Si nous étions Un au bout ? Entrelacs. La Vérité est un entrelacs de toutes les quêtes, vérités. Elle nous unit. Le bonheur est de se trouver dans ce chemin. Un puisatier m'a trouvé, je suis sa source. Nous marchons, nous avançons. Nous nous aimons. Nous irons nous embrasser sous ce gui. 
  M
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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 10:41

 

 

Songe sous une pluie d’étoiles filantes

 

 

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Mes cheveux ont gardé l'onde soyeuse de ces cristaux de glace, chevelure en crinière offerte au vent mistralien et à cette pluie sidérale venant du Pôle nord céleste.  Les draconides pleuvent en essaim de météores dont le radiant, le point de voûte céleste, s’augure dans la constellation du dragon.  Ptolémée a su inventer cette constellation malgré des étoiles en faibles halogénées. Ce soir les filantes qui la traversent, brillent de mille diodes incandescentes. 

 


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Elles ont semé dans mes sillons,  les semences qui font le blé chaud et la toison d’or. Jason et ses argonautes auraient prophétisé leur quête, cette nuit, pour ramener de la gueule du dragon cette chevelure si convoitée.

Mes cheveux ont gardé cette nuit, l’onde soyeuse de ces filantes poussières en cristaux de glace… Je songe sous une pluie d’étoiles filantes.

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 07:29

En Terre Adama les arbres sont  les maîtres des eaux. Tantôt accroché à la falaise surplombant les ondes,

 

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tantôt solitaire vieux sage récipiendaire des vents,

 

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en bande bordant et protégeant les rivages crochus,

 

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en géant penché pour sentir le large.

 

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Et des fois accroché comme un lierre sur une sculpturale roche en Capitaine Némo,

 

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échappant aux abysses et sondant la grève en galets déchus pour mourir sur la plage en bois flotté ballotté par les flots, rythmé par les remous, lissé par le temps.

 

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Gris mais encore vivant.

 

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En Terre Adama les naïades sorties des eaux rendent grâce à ces arbres gardiens des terres, phares de leur voyage,

 

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elles s'y raccrochent comme vérité de leur conscience, comme bonheur de leur existence.

 

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En Terre Adama le Graal existe comme la vérité et le Bonheur. Il suffit de tendre la main et d'ouvrir les pupilles. Elles et Ils nous paraîtront peut être noirs au premier abord mais la lumière s'y glisse et s'engouffre. Là réside le chemin, la quête.

 

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 18:59

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Le seuil est là, à portée d'une main. Tournez cette poignée, osez le premier pas

et portez son corps nu, léger et frêle comme se déplacerait une reine sur l'immense damier, échiquier de la vie.

 


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Une étoile veille dans ce firmament. Traine de voies lactées, elle  montre le chemin et tisse le fil d'Ariane. Vague écarlate dans la verdure de l'été, les étoiles brillent et nous révélent le passé lointain des autres galaxies. Les saisons passent, s'entremêlent et nous ne faisons qu'avancer.

 

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 19:11

 

 

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"Qual farfalla innamorata
Va girando intorno al lume
La speranza del mio core"...

 

 

 

 

 

 

 

 

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 "Comme le fait un papillon     amoureux
l'espoir qui règne en mon cœur
tourne autour de la lumière"
(Zenobia in Palmira)

 

 

 

 

 

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 17:00

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Les dunes de sable, amoncellement de grains dans la fournaise de Piscinas, s'y réchauffent par monticules. Région désertique et pourtant c'est mon coeur qui sèche au pied de la Baume.

A des lieux d'ici, Il doit sentir  les grains chauds sous ses pieds nus mais c'est l'absence de sa source qu'il piétine. La fraîcheur venue des montagne n'est pas là. Et moi j'essaie d'être ce caillou pas assez réduit pressé érodé entre mer et plage. Mon ombre s'allonge mais ne le touche pas. 

 

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Accumulation de sables, de grains réunis, accouplés par le temps qui passe. La source se tarit sans son puisatier. Son caillou lancé dans les eaux n'arrive pas à se fondre dans la masse de ces reliquats de granit ou de quartz.

Piscinas est une étendue de sable truffée de buissons parfumés de lentisque et d'une "terre" d'Hermes porté par un sourcier devenu puisatier. Pourquoi cette flagrance dans ce désert perdu ? Il  cherche ce que sa source lui a dit de quérir :  les roseaux au vent pour y tendre son oreille. Cueillir les frissons des roseaux se courbant, se pliant sans jamais se briser au vent.  Cueillir le secret perdu.

 

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Les dunes de Piscinas, secrètes , désertiques les plus hautes de cet ancien continent séquestrent un temps, dans sa clepsydre, le coeur du puisatier.

Je ne sais combien de grains vont filer sous ce sablier Sarde, de roseaux courber sous la bise, mais je vacille sous la soif et  ce temps qui s'égraine lentement.

 

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Les grains de sable s'amoncellent dans cette étendue lointaine. Et les dunes de Piscinas restent insensibles au chagrin d'amours. Intemporelles. Un grain de sable, un seul et l'équilibre peut être rompu, enroué. Mais le vent est là, il déploie mes secrets dans les allées de lentisques, ces arbres au mastic ou pistachiers des maquis. Les roseaux ploient mais ne cédant pas, je sais, qu' Il reviendra.

 

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 10:07

 

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   Ma chatte se meurt, elle agonise mais elle ne veut pas partir. Elle me suit en embrassant le sol toutes les deux pattes chancelantes. Cette nuit elle a réussi à venir embrasser mes pantoufles au pied de mon lit, elle voulait être auprès de moi mais son odeur qui la ronge, la décompose était trop forte, pestilentielle. Je luis ai fait un nid d'amour avec ma petite couverture d'été et l'ai remise dans son panier, en espérant que mon odeur couvre celle de la mort. J'en ai eu la chiasse toute la nuit et encore ce matin.


    Alilou se meurt, elle agonise mais ne veut pas partir. Ce matin elle m'attendait dans le couloir, à la vue de ma pantoufle, elle m'a miaulé et elle continue à toujours  vouloir me suivre. Je l'ai remise dans son panier et la transporte là où je vais. Je me souviens d'il y a 16 ans quand je suis venue adopter sa fille née de traviole. Tous ces frères et sœurs pimpants de vie et de grâce féline déjà adoptés. Et ce petit être bossu, la queue en tire bouchon, la S.P.A. allait l'a piquée faute d'adoption. Mais j'étais là, en ouvrant mon panier pour y mettre sa fille de guingois, c'est elle la mère qui a sauté et m'a choisie. Je suis reparti avec Bouchon et Alilou.


    Ma chatte qui m'a choisie se meurt, elle agonise mais elle ne veut pas partir. Le dilemme de l'euthanasie me poursuit. Alilou n'a jamais supporté les vétérinaires, je n'ose l'amener de peur qu'elle croie que je ne veuille plus d'elle. J'hésite de le faire moi même comme je l'avais fait une fois pour ma vielle chatte Picasso de 25ans  rongée par un cancer facial.
    Elle ne souffre que de ne pas vouloir partir et de ne plus pouvoir me suivre.
Ma chatte se meurt, elle agonise et elle ne veut pas partir. Trop de secrets entre nous, de caresses et de ronronnements. Je dois la laisser partir et je ne sais comment.

 

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Elle est partie, emportant une partie de moi. Qu'il était bon de partager le même totem...

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 18:16

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 10:14

 

 

Dans ces faîtes neigeuses presqu’éternelles de cet altier mont Blanc

Le silence est à peine feutré, troublé par les marches du géant

Séracs capricieux du temps, des saisons, en équilibre, un instant

Narguent ces cordées processionnaires, minuscules pattes d’enfants



Autrefois pirates maintenant guides combien  en as tu avalé, englouti, croûté ?

Au fond de tes moraines, crevasses, torrents sous glacières,  les as–tu digérés ?

Avec ce temps, clément, tu dégorges les débris métalliques et les corps conservés

Tu recules, tu fuis et le granit  en éclat saillant, sous ta langue, devient  moutonné.



Le silence est un voile de pure liberté sur ces névés, cette étendue en mer de glace

Mon âme s’embarque dans cette vallée blanche, elle en oublie les peines, les crasses

Et pourtant la poussière grise, pollution des hommes, tapisse les blancheurs éparses,

Mais une eau presque pure, cristalline surgit de tes trous béants, profondes crevasses.



Dans ces faîtes neigeuses presqu’éternelles de cet altier mont Blanc

Un instant je me suis arrêtée, reposée, troublée par les marches de ce géant

Les séracs au loin restaient de marbre, sans broncher, en équilibre juste un instant

Et, mon souffle coupé, je ne pouvais narguer ce géant car j’étais devenu un enfant.

 

 

 

 


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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 13:57

 

 

Quand les fleurs du mal déploient leur incandescente et éclatante teinte, mon âme en peine repeint sur ses bleus, ecchymoses de ma vie, les chatoyantes peintures. Je cesse, alors, de m'évaporer aux quatre vents et, le Baume au coeur je deviens plus Vivace.

 

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