10 avril 2010
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On aperçoit la vielle ville et le clocher fend le ciel égaré,
On aperçoit la maison de l'architecte et les volets restent fermés,
On aperçoit l'azur dégagé et les nuages boudent, loin, comme évaporés.
Il me semble que le temps est doux,
il me semble que tu es loin, sans nous.
Il me semble que la bise chatouille les aiguilles de ce pin,
il me semble que je suis loin de toi, j'ai faim.
Il me semble que la terre ne tourne plus, tragiquement,
il me semble que le " semblant" que tu me demandes toujours t'épouvante finalement...
On coudoie le vieux clocher et la ville à ses pieds,
le cabinet d'architecte et ses volets clos comme barricadés
l'azur et sa monotonie de bleu délavé.
Il me semble que tu n'es pas Là
et que tu ne me le dis plus : Là !
Il semble et il s'avère que le temps s'adoucit dehors.
Il semble que de loin on ne peut s'offrir l'or.
Il semble que la bise se montre chatouilleuse sur ce pin.
Il semble que loin on ne représente que notre propre faim.
Il semble que la terre enfin s'arrête.
Il semble, non, ne dits plus rien, arrettes...
Là
"en toi,
là,
terre promise,
paradis perdus ,
contre ton épaule, ta hanche,
là,
sentir ta vie contre moi ,
ton désir,
ton souffle,
ton âme offerte,
ton corps tendu comme l'arc,
finir en toi comme la vague sur la gréve,
là; en toi."
Il semble que ce semblant n'existe pas
là,
terre promise,
paradis perdus ,
contre ton épaule, ta hanche,
là,
sentir ta vie contre moi ,
ton désir,
ton souffle,
ton âme offerte,
ton corps tendu comme l'arc,
finir en toi comme la vague sur la gréve,
là; en toi."
Il semble que ce semblant n'existe pas
car toi et moi, moi en toi et toi en moi , Là,
en ce moment, la vie s'arrête, dans cet indéfinissable Nous.
Rois, Princes, Séphirots, nous sommes le tout.
L'indéfinissable Amour, le Graal tant chéri , désiré.
Là, il semble que tout devient vrai, dans ce murmure du secret.
"Je t'....".