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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 15:19
Sous la voute étoilée

Hier sous la voute étoilée, la lune presque pleine au théâtre du "les arts verts" me couvrait d'une mante lumineuse douce et chaude. Mais ne serait ce pas "la mia mente" mon esprit trop rêveur qui cherche la mantille protectrice ? Je me suis assise, j'en oubliais une Carmen trop blonde trop ronde pour écouter silencieuse l'espace infini. Un Frère non loin faisait de même.

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M
Une nuit de juillet, du 12 au13, ivre perdue pleurnicheuse :<br /> « Je marche et j’écris sous la voute étoilée. On me fuis, me lâche. Je ne tombe pas, je m’écorche, me griffe. Je ne m’arrête pas, je marche. J’écris sous la voute étoilée, la lune sous les branches crochus me fait de l’œil, me cherche, me nargue mais elle ne sait pas que je suis perdue égarée. Je marche sous la voute étoilée. Mantille chaude tellement hermétique et infinie à la fois. Je comprends enfin ce héros prisonnier de mon enfance dans sa bulle, sa course. Je marche sous la voute étoilée espace infini. J’étouffe, le noir m’habite et je marche dans sa demeure. Perdue ? Egarée ? Je suis en bout de course, à bout de souffle de mon hypochondrie en fleur du mal. Je me veux romantique dans un spleen de mal aimée, plaignante lésineuse. <br /> Et je vois ce compagnon de route, ce cœur pur ? Il marche sur Compostelle, son Jourdain : Sa peine aux pieds et ses plaintes articulées autour de ses peines. <br /> Sommes nous dans ce Léthé imaginaire ? On se ment : On marche, On écrit, On oublie. La voute étoilée ne change pas, elle semble rester la même rigide, frigide. Vénus et Mars, les brillantes pour ceux qui les veulent distinctes, les complémentaires, confondus pour ceux qui les veulent entrelacés. Sommes nous réellement des mangeurs de Pères ? Des violeurs de Mères ? <br /> Pauvres âmes, Pauvres humains toujours dans leurs complaintes du mal aimés et du plus forts, du plus croyants et du plus destructeurs. Pauvres pleurnicheurs ! Je marche moi ! Mais Je me torche, m’essuie la morve au nez. Et la voute étoilée qui se fout de cette misère de cet être vil et narcissique. Elle combat : trous noirs, satellites, météorites et poussières de traine de comète. Elle n’a pas de soucis, elle n’a pas besoin de réfléchir à son existence : Elle nous ignore de midi à minuit dans un bouquant d’enfer.
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  • : Un récipiendaire d'idées, d'amours,de passions, d'actualités, de poésies. Une richesse à prendre et à partager dans ce prisme à mille facettes qui nous unis dans nos différences, à cet univers infini mais si magnifique. Amare : Aimer ou l'amarrage d'un bateau ivre de Découvertes, de Terre Adama, de Vérité.
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