En pas feutrés, sur cette neige qui crissait, nous cherchions notre pavé mosaïque. Le blanc et le noir au pied du Vénérable chêne se sont mêlés.
Comme l’ombre et la lumière sont prosternés devant les ramures déployées, le céleste côtoie la croûte et la terre reçoit le ciel.
Rien ne se tend tout se tend. L’entrelacs du Ying et du Yang déployés en échiquier, alignés en pavé. Le blanc et le noir nous bercent en enfant roi.
Point de fous, de cavaliers, de tours uniquement son roi et sa reine dans cette étendue de blanc et de noir.
La neige gelée crisse sous nos pas, notre bonheur d’être à deux.