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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 19:09

 


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Le secret de la vie, celui murmurait au creux de l'oreille, comment l'offrir ou le recevoir ?
Pour le connaître il faut aimer. "Et connaître pour aimer". Connaître la source et son puisatier. Ainsi ce secret si désiré sera dit et entendu.Je me suis mise à connaître mon puisatier et la vie. Il m'a connue et reconnue en source secrète. Il m'a rependue et j'ai répondu. J'ai cueilli son secret , lui ai offert le mien. Le secret de la vie : Aimer.

"Fuyez les hypocrites, les ignorants, les méchants" et les mesquins. Il faut s'affranchir de nos "vaines terreurs", briser les chaînes de la peur, des croûtes et vilenies des miséreux ignorants. Fuir les jaloux et les peignes culs d'une morale dogmatisée et étranglée par la cupidité d'un paradis utopique inventé illusoire.  Étudions la Femme et l'Homme, étudions l'univers infini connu et inconnu. " Buvons ! Buvons "la science", les désirs. " Buvons la vérité ! Buvons l'Amour " ! Soyons ivre des joies de l'Amour. Connaître pour Aimer : C'est le secret de la vie.
Je connais mon puisatier et il m'a dit le secret. Je le garde là, au creux de mon oreille, pour toujours. Et je le lui rend en écho, heureuse de le partager.

Entends-tu ?
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Il entend, il t'entend, il tend l'oreille,

" Il sait qu’un jour, au détour d’un sentier, il trébuchera dans un ravin aride, que sa casquette ira rouler dans les éboulis de l’Huveaune à sec.

Il s'apitoie sur lui.

Il sait qu'elle l'attend dans s a colline imaginaire où tout est beau et pur comme dans regain."

Je reprend ma pioche et ma pelle, avec cœur, j' attaque la roche bien dure, je sais  qu’elle est là , qu’elle m'attend.

 

 

 

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J'attends et t'entends aussi car je suis ta source. Les coups de pioches raisonnent sous la roche. N'aie pas peur et ne t'apitoie pas car tu ne pourras tomber dans ce ravin aride de l'Huveaune à sec. Je serai là pour te recevoir et ralentir ta chute. Je me ferai mousse et t'accueillerai dans mes bras, je te bercerai comme une mère, une fille, une femme et une amante. Autour, des ancolies pour chasser la mélancolie et oublier que Regain n'est qu'une histoire nostalgique racontée en Provence par les anciens. La notre, d'histoire, elle est là en nous, elle existe en "Terra Adama et Ferma". Car nous l'avons cherché cette vérité, cette connaissance :  Connaître pour Aimer.

 

 

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Dessin - Philemon et Baucis


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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 20:05

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Je l'aurai voulu sur ton épaule, mon sommeil

au quotidien comme le pain, partagé et communié.

Je l'aurai voulu sur ton sein, mon Amour

à chaque une d'une gazette, lu et relu, encore et encore

à en perdre l'encre de mes nuits.

 

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Je l'aurai voulu sur ta bouche, mon baisé

habituel comme usé avec ce bâton de rouge à mes lèvres.

Je l'aurai voulu sur ta main, ma main

journalière comme le soleil au levant,

réchauffant l'onde dermique d'un choc électromagnétique.

 

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Je l'aurai voulu sur ton membre, mon giron

éternelle assise du récipiendaire, danaïde à ton essence

répandue, inflammable aux moindre souffle de mes baisés ardents.

Je t'aurai voulu, là, toujours demain comme hier

au quotidien comme le pain partagé ,

à chaque une comme la gazette du matin,

habituel comme le rouge à mes lèvres

journalier comme le soleil levant

éternel comme mon Amour.

 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:24

 

 

 

 

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Un rêve à Venise...


Lointain irréel, "una ragazza vergine mancata".

Il me restait le songe, une absence, Venise.

Comme un présage dans cet espoir, Venise.

Là aujourd'hui, réel, "una donna compiuta innamorata".

 

... Était ce un rêve ?


 

Non un présage d'enfant.


 

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De cette Altana où mes cheveux d'un blond vénitien scrutaient un avenir improbable je vois maintenant les ruelles étroites et humides  qui ont entendus nos pas , en cadence, à l'unisson, du Rialto à San Marco. Nos mains enlacées ne se sont plus relâchées.

 

 

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Peu de chats fiers et malfamés pour nous montrer le chemin mais des envies de se perdre de s'entrelacer dans les "calli" ou les "sotoportegi" afin de se retrouver, s'aimer.

 

 

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Murano  soufflait dans ces verres notre chaleur et notre Amour. A jamais retenus dans ces bulles des souffleurs de verres, nos espoirs et nos baisés. Ils ne cueillaient pas une paraison mais notre passion.

 

 

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  Je ne fuis plus.

 

 

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Je m'envole au dessus des nuages gris, je navigue sur des eaux limpides. Le palace nous a livré ses "duetti d'amore" et dans notre "Piano Nobile"nous avons chanté nos Amours.

 

 

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Nos "Passeggiati", promenades d'après dîners, nous berçaient vers la douce mandarine sucrée de ce "punch caldo" qui parfumait nos coeurs et troublait nos sens.

 

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Plus de "Bauta", de masque vénitien sur notre peau. Mais nos simples regards sur nos visages à ciel ouvert. Deux sourires. Des "Banbini".

 

Je ne rêve plus.

 

En Terra Adama ou en Terra Ferma :

 

Je vis.

 

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 10:03

 

 

tumblr_lf2i9rXmVX1qcuo5oo1_500.jpg Je rode,

Canalisation sombre

Parois usées

Fluctuante putride je rode.

Dans les égouts, Paris, ne brille pas. Le strass et les paillettes sont arrachés, rejetés dans les bas fonds. Les guetteurs, les fouines, les rats. Tant de cartouches aux piloris, perdues dans les fosses humides.

Je rode.

Je sombre dans les canaux,

Usée de tant de crasses.

Je cherche le Flux, le flux Pur, je coule.

Dans les profondeurs des déjections,  des failles, des filtrats. Des bulles d’oxygène. Des filtres d’Amour. D’une eau impure, je deviens dans les méandres des souterrains, des traverses de la vie, un ruissellement d'eau claire. Décante ta glaise, ta peine, tes bleues. D’usée tu en deviens lavée. La source peut ressurgir là dans une fissure d’une « baume ». On m’y attend. Véritable Baume au cœur je ne rode plus, j’avance vers la lumière, vers mon puisatier.

 


Le puisatier t'attend pour te laver et se purifier dans ta source.
Perdre cette crasse et la bave acide du mesquin.
Le puisatier te veut belle et pugnace
comme au premier jour et comme chaque fois
qui est la première fois


Se ressourcer dans notre source. Sur notre cœur et notre tendresse
que rien ne nous salisse
la lésine, la tristesse, l'ennui, la mesquinerie, le mensonge, la jalousie ....
Que ces monstres ne soient pour nous que des calamentrans
de pailles que picorent les corbeaux
que seule la lumière de notre amour
soit notre armure d'indifférence  à la souillure quotidienne.

Je te chante, tu me chantes
qu'importe la morsure,
ce ne sont que des argéras et de l'asparagus !
Je lécherai tes égratignures
mes mains apaiseront par leurs caresses
ces irritations, ces piqûres.

Sous les étoiles ou le soleil
de prés, de loin,
dans la froidure ou la canicule,
par la bêtise et l'ignorance
qui séparera Philémon et Baucis ?

Comme le chêne et le tilleul qui n'avaient qu'un seul tronc,
nous savons tous deux ce que nous avons en commun et que nous partageons.
C’est notre trésor,
notre clef,
notre sésame,
le Secret qu'on ne peu dire que l'un dans l'autre.

Je te berce du haut de ma montagnette
mes gentillesses volent et descendent vers toi.
Je veille sur nous
dors, ma bien aimée,
à demain mon cœur.

 

Elles ont descendu comme les moutons en transhumance inverse
douces gentillesses gorgées d'herbes grasse et d'air pur.
Elles ont bercé ma nuit, bien calées dans ma main et mon cœur.
Ta  bienveillance nous remplit d'amours et de tendresses.
je grimperai sur cette montagnette pour te porter mon baisé matinal
et mon sourire en guise de petit déjeuner.

Retrouvons nous au-dessus de ce lac qui submergea les mesquins.

Mais laissons là ce temple d’or et de marbre

 Trop froid sous nos semelles poussiéreuses

Retrouvons nous dans notre chaumière accueillante et protectrice

Sous notre chêne tilleul, laissons nous couvrir d’écorce.

Et de feuilles en guirlande nous chanterons ensemble

Notre secret et notre amour.

Comme Philémon et Baucis, vivons heureux.

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 22:51

   

 

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Regardez cet œil au centre de son récipiendaire  pyramidal,  au milieu se dessine la pupille, noire, encre de sèche,  porte secrète. Elle nous semble sombre et pourtant la lumière s’engouffre, s’en filtre : là et la quête, le chemin qui absorbe les vérités et les projette en nappes sur ces cônes et bâtonnets et que se passe t’il ? La magie, le bonheur ? Une image en boule de facette, non pas black ou white mais une boule en mille couleurs pas de black boulé mais des couleurs  à en perdre la vue !  

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Nous voulons des symboles ? Prenons le Gui symbole du bonheur et de l’immortalité de l’âme. Une serpette d’or et un druide vêtu de blanc qui s’enfonce dans une forêt noire, à la sixième nuit du solstice  d’hiver, la «  nuit mère », pour cueillir cette plante sacré  dans un drap de lin d’une blancheur immaculée et voila la magie opère «  O Ghel an Heur » que le blé germe !

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La prospérité l’amour, et pourtant !  En vérité, je vous le dis, c’est un Parasite qui fatigue bien son hôte d’arbre et son vieux druide à la recherche de pouvoirs magiques ! Mais, en vérité, je vous le dis, c’est surtout un parasite guérisseur, boule qui guérit tout (nom celte !) une boule porte bonheur ! La boule à mille facettes. Et pour la trouver, il ne faut baisser les yeux et la chercher dans la terre mais tourner nos pupilles dans les airs et chercher la lumière ! Sombre forêt et sombre pupille ! La vérité, le chemin, la quête d’un monde meilleur, trouver le bonheur, son porte bonheur quel programme !  

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Tamino  se voit offrir une flûte enchantée et Papagéno un carillon magique, la liberté peut s’entendre dans le son produit s’échappant du bec ou des tubes des instruments. Par magie le son se libère de la matrice et s’envole, mais cette liberté semble illusoire, la magie nous fait croire à cette liberté de mouvement. Le volatile qui s’échappe de ce son, reste prisonnier de la matrice qui le produit. Les enchanteurs nous poudrent de soie de papillon et voilà la magie opère : Carillonnes avec du bambou ou des tubes d’acier, souffles dans les bois de sureau ou de bambou et le son sera diffèrent mais toujours dépendant de la source.  Est on libre de penser alors ? Que nous soyons tête bien pensante ou tête plate, la pensée reste la propriété de la dure-mère ou pire de l’arachnoïde et même de la pie mère, nos méninges tapissant ce cerveau bien pensant. Ne parlons pas de la boite crânienne qui parfois, telle une carapace ne permet aucun son de s’y échapper ou d’y entrer. Rates l’enclume et le marteau et le son n’existe plus, supprimes le crane et le son ne pourra suivre le chemin du diapason.

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Maintenant imaginons « imagine de Lenon », imaginons que la flûte est la vérité et Le carillon le bonheur ! La liberté de pensée nous demande : « faut-il   rechercher le son de la flûte ou celui du carillon ? »  De la vérité ou du bonheur ? Mais si les deux faisaient qu’un. Un son à chercher, à produire, à  écouter, Un son venu d’une profonde envie de se trouver quelque chose qui nous sort tout simplement de la survie : manger, faire du feu, procréer, tuer pour ne pas se faire tuer, s’abriter, travailler, gagner, courir pour fuir la misère, s’arrêter pour ne pas s’exploser… La recherche de la vérité c’est une pause pour trouver le bonheur et si tu ne trouves pas cette bonne heure pour t’y plonger et t’y perdre un instant, la vérité t’échapperas, tu resteras prisonnier de tes obligations et devoirs, dans la glaise des principes imposés,  car tu n’auras pas pris le temps de penser autrement.

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Le plus difficile c’est de ne pas imposer, à l’autre, ta propre pensée et son cheminement. Il faut rester humble. Être en quête… Et Tu surferas sur la vague du récipiendaire et tu franchiras enfin « La Vague », La vie. Au bout ? La vérité ? Le bonheur ? Et si c’était l’Amour ? J’entends la flûte et le carillon, je n’attends pas. J’avance. Au bout ? La vérité ? Le bonheur ? Et si c’était l’Amour ? J’entends la flûte et le carillon, doux sons que je ne peux voir que je ne peux toucher et pourtant...  je les cherche des yeux, je tends ma main, je n’attends pas. J’avance. Je cherche la source. Et si j'étais la source ? Une source elle doit être bue, goûtée, sinon elle se perd dans les méandre de la terre. Et qui mieux qu’un puisatier peut trouver la source ? Il n'attend pas, il avance, creuse,  cherche : sa quête, sa voie, son chemin, sa vérité, son bonheur, sa source. Si nous étions Un au bout ? Entrelacs. La Vérité est un entrelacs de toutes les quêtes, vérités. Elle nous unit. Le bonheur est de se trouver dans ce chemin. Un puisatier m'a trouvé, je suis sa source. Nous marchons, nous avançons. Nous nous aimons. Nous irons nous embrasser sous ce gui. 
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 17:00

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Les dunes de sable, amoncellement de grains dans la fournaise de Piscinas, s'y réchauffent par monticules. Région désertique et pourtant c'est mon coeur qui sèche au pied de la Baume.

A des lieux d'ici, Il doit sentir  les grains chauds sous ses pieds nus mais c'est l'absence de sa source qu'il piétine. La fraîcheur venue des montagne n'est pas là. Et moi j'essaie d'être ce caillou pas assez réduit pressé érodé entre mer et plage. Mon ombre s'allonge mais ne le touche pas. 

 

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Accumulation de sables, de grains réunis, accouplés par le temps qui passe. La source se tarit sans son puisatier. Son caillou lancé dans les eaux n'arrive pas à se fondre dans la masse de ces reliquats de granit ou de quartz.

Piscinas est une étendue de sable truffée de buissons parfumés de lentisque et d'une "terre" d'Hermes porté par un sourcier devenu puisatier. Pourquoi cette flagrance dans ce désert perdu ? Il  cherche ce que sa source lui a dit de quérir :  les roseaux au vent pour y tendre son oreille. Cueillir les frissons des roseaux se courbant, se pliant sans jamais se briser au vent.  Cueillir le secret perdu.

 

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Les dunes de Piscinas, secrètes , désertiques les plus hautes de cet ancien continent séquestrent un temps, dans sa clepsydre, le coeur du puisatier.

Je ne sais combien de grains vont filer sous ce sablier Sarde, de roseaux courber sous la bise, mais je vacille sous la soif et  ce temps qui s'égraine lentement.

 

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Les grains de sable s'amoncellent dans cette étendue lointaine. Et les dunes de Piscinas restent insensibles au chagrin d'amours. Intemporelles. Un grain de sable, un seul et l'équilibre peut être rompu, enroué. Mais le vent est là, il déploie mes secrets dans les allées de lentisques, ces arbres au mastic ou pistachiers des maquis. Les roseaux ploient mais ne cédant pas, je sais, qu' Il reviendra.

 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 21:16

 

 

 

coeur de source 3

 

 

"Nous dormirons ensemble
Que ce soit dimanche ou lundi 
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensembles
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble"

 

Louis Aragon

 

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 23:30

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 11:47

 

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Je me réveille.

 

Dormi 6h d'affilé, les stoïciens m'attendaient au tournant.


Que Socrate et Diogène le chien, mes Maîtres, me protègent de ces moules épicuriennes bonnes à se faire saigner dans leurs bains aux belles mosaïques, parfumés au jasmin !


Qui jeûnent un jour , après que de s'être empiffrés, enculés puis vidés au vomitorium durant toute l'année.

Ceux qui aiment leur destin sont les amis des prêtres et des tyrans.


Nietzsche, cet âne malade, n'avait trouvé rien de mieux que de singer ces apathiques réactionnaires aux devoirs rances.

( Aux peignes - culs qui se glorifient de ne changer que la forme croyant changer le fond).

 

Je leur oppose l'ironie socratique et l'humour de Diogène. Qu'ils restent, bien sages, dans le troupeau pendant la tonte et l'abattage.


À M. qui étudie le stoïcisme au lieu que de mettre du rouge à lèvre.

 

S.L.

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Je me réveille

 

Dormi le temps d’une éclipse lunaire et m’attendait derrière l’ombre terrestre celui qui trône  avec Socrate et Diogène.

Métamorphose de la pleine lune, me voilà le rouge aux lèvres au lieu d’étudier le Stoïcisme, de toucher l’ataraxie.

Les bains chauds parfumés au jasmin deviennent vîte ferreux d’hémoglobines quand ils deviennent froids.

 

Supportes et abstiens toi, me voilà, le rouge aux lèvres.

 

Il faut supporter la nature humaine et ses extravagances. Singer l’indifférence, n’enlèvera pas nos rides de tristesse, de joie ou de bonheur. Il ne faut plus beaucoup de force morale, à nos jours, pour atteindre ce que Zénon à imaginer il y a des millénaires. Il suffit maintenant d’une simple injection de botox et voilà le monde lisse de toutes pénibilités.


Regardes ce rouge vif Bourgeois sur ce tableau d’albâtre, ce monochrome Blanc dédié à Phèdre de Platon. N’est-il pas la marque, non pas d’un vandale, mais d’une hédoniste à la recherche d’un plaisir émotionnel, pulsion incontrôlée ? Choix ironique digne de Socrate ou notre ami Diogène.

 Sublimé ce triptyque par des lèvres remplis de vie, débordant de sang ! Diogène devrait sortir de cette amphore et devenir le Maître de Zénon de Cition. Cynique et irréligieux pour l’auteur de l’œuvre mais ironique, plaisant voire charmant pour la maîtresse de ses lèvres charnues et peintes.

 

 

 

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On oubliera, (un instant faisons semblant d’être stoïques), les graisses des cachalots et toutes ces espèces en voies de disparition, pour se consacrer uniquement à ce bâton, sublime bâton, qui illumine notre grise mine en nous mettant du rouge aux lèvres et nous attire les dards de nos chers et tendres vantards !

A SL qui pratique l’ironie au lieu que de butiner sa tendre fleur bleue, ses roses aux lèvres.

M.

 


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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 22:18

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« Dors ma petite source sauvage. 

Je raccommoderai ton cœur.

Je sais coudre.

Ton huis n'a pas toujours été clos pour moi...

Tu seras au fond de mes pensées, au creux de ma main, rien ne pourra m'étancher.

Dors, dors ma source.

Tu es ma fille, mon amante, ma Femme. »

 

 

 

 

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Elle ne savait pas,
une douleur vive intense, à chaque coup du cadran, une piqûre, là, au cœur même de la source,
régulière, sûre.
Et pourtant, elle ne souffrait pas elle s'endormait et à chaque pénétration de cette aiguille, elle devenait femme.
Chrysalide, c'est son voile qu'il raccommodait.
Le puisatier savait coudre, manier cet harpagon d'acier sans broncher, sans trembler.

 

Il le faisait pour Elle,
pour vivre,
pour Aimer encore une fois.
Comme pour sauver ses frères de l'emprise des oies blanches, il cousait en s'en brûler les doigts.
 De ces orties il ne restait plus d'amertume mais
de l'écume de tendresses, de caresses.
De l'aiguille pénétrant la chair, Elle ne retient que cet Amour donné, semé.
Elle redevenait à chaque fois un peu plus femme.
Son fichu ne souhaite plus d'être fini, il ne souhaite que le va et vient, de cette aiguille experte.
La source se régale de cette besogne car elle sait qu'il passera toutes ses nuits sur son ouvrage, elle peut s'endormir sereine et rassurée.

 

 

 

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Dors  mon puisatier

Tu as assez travaillé de tes doigts aujourd’hui

Tu m’as raccommodée. Mon cœur est cousu au tien.

Car tu sais si bien coudre.

Mon huis ne sera plus jamais  clos pour toi…

Mais il reste ces traversées de désert où ton aiguille m’échappe et mon fichu reste en attente. Comme s’il se défaisait les jours de nos absences.

 

 

Il se défait de ce que tu  fais la nuit ou les jours de nos retrouvailles.

Comme la tapisserie de Pénélope qui reste sans fin pour attendre sagement son homme parti en voyage.

Mon fichu devient désert et je me sèche en dune, moi la source sauvage. Et je ne serai plus dans tes pensées, au creux de tes mains  et plus rien ne pourra t’étancher.

 

 

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Ce désert n’est pas un point infini, il n’est qu’un point, qu’une traversée nécessaire à notre survie.

 Se cache, derrière les dunes, l’oasis si attendu. C’est la traversée des pachydermes, lente mais sereine dans la source devenue étang d’eau de vie.

Ton ouvrage pourra reprendre, et le voile de Pénélope reprendre forme.

Dors mon Puisatier, dors.

Tu es mon Père, mon Amant, mon Homme. Je sais coudre Aussi.

 

 

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"Je dors entre tes doigts qui me tiennent et me caressent:
Tu te rassures, me berces.
je grandis entre tes mains
qui me guident vers ton huis
je rêve que je te pénètre
Que tout s'efface dans la nuit.
Que reviennent ces heures douces
où nous fument unis,
encore boire à ta source
Et puis, enfin mourir."

 

 

amants+de+klimt

 
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  • : Un récipiendaire d'idées, d'amours,de passions, d'actualités, de poésies. Une richesse à prendre et à partager dans ce prisme à mille facettes qui nous unis dans nos différences, à cet univers infini mais si magnifique. Amare : Aimer ou l'amarrage d'un bateau ivre de Découvertes, de Terre Adama, de Vérité.
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