Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:37

John+Singer+Sargent+-+Street+in+Venice,+1892+small

 

A une passante 

La chambre étouffante autour de moi sanglotait,

« Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse »

Une faucheuse passa, d’une traine fastueuse

Soulevant, balançant la faux et l’ourlet.

 

Furtive et fière, avec son port de statue.

Moi je bullais, crispé comme un mourant,

Dans son œil, noir livide où germe l’ouragan,

La frayeur qui fascine et la peur qui tue.

 

« Un éclair… puis la nuit ! » fugitive destiné !

Dont le trépas m’a fait soudain renaitre,

"Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

 

Ailleurs bien loin d’ici ! Trop tard ! Jamais peut-être !

Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,"

ô toi jeunesse aimée, ô toi qui le savais !

 

 


 

 

A une passante

 

La rue assourdissante autour de moi hurlait.

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Une femme passa, d'une main fastueuse

Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;


Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

 

Baudelaire signature

 

1947tkhu.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 17:20

   Du haut du pont du var, Élodie s’en est allée. La vie s’est arrêtée, le fil s’est cassé, le corps s’est éclaté.


   Elodie dans sa mélancolie, sa colère, sa peine, ses blessures s’est suicidée. Elle s’est jetée du haut du pont de la Mariée. Trente mètres éjectée de sa voiture, il ne reste que son corps meurtri et un numéro. La voiture comme son âme furent emportés par les eaux sales gorgées de neige fondue et de larmes boueuses. 26 ans elle s’est  enfuie, enfin libérée.


   Le choc a cassé le fil de la vie. Et pas de joli fil doré pour le raccommoder. Élodie la cadette, la tardive, le jouet de ma sœur, s’est vraiment cassé sur les rochers rouges aux portes du Mercantour.  De ces  Gorges de Daluis le Var a taillé les roches, son sang maintenant a taillé nos veines. En nappe il recouvre le sol de pélites écarlates.  Il nous reste les larmes pour laver notre peine, pour laver les roches. Cela prendra du temps, des années.

  

   Élodie tu t’en es allée. Chemine en Paix.

Partager cet article
Repost0
9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 08:00

En revenant du marché
J'ai entr'aperçu mon Homme, mon François dans les oliviers
Je me suis précipitée à la "pile"pour l'attendre
Et mon panier s'est renversé.

 

get-attachment-30-copie-1

Partager cet article
Repost0
16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 17:58

Capture-d-ecran-2013-02-15-a-22.55.45.png

      get-attachment-22.jpg

 

     En pas feutrés, sur cette neige qui crissait, nous cherchions notre pavé mosaïque. Le blanc et le noir au pied du Vénérable chêne se sont mêlés.


get-attachment-23-copie-1.jpg

 

     Comme l’ombre et la lumière sont prosternés devant les ramures déployées, le céleste côtoie la croûte et la terre reçoit le ciel.


get-attachment-21.jpg

 

     Rien ne se tend tout se tend. L’entrelacs du Ying et du Yang déployés en échiquier, alignés en pavé. Le blanc et le noir nous bercent en enfant roi.


get-attachment-25-copie-1.jpg

 

     Point de fous, de cavaliers, de tours uniquement son roi et sa reine dans cette étendue de blanc et de noir.


get-attachment-18-copie-3.jpg

 

     La neige gelée crisse sous nos pas, notre bonheur d’être à deux.

 

get-attachment-26

 

 

get-attachment-27-copie-1.jpg

 


Capture-d-ecran-2013-02-15-a-22.54.40.png

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 11:29

 

 

attachment.jpg

 

Je marche nue. Onde de soie. Le soleil joue l’ingénu sur ma peau en émois.

Je me pose un instant, nue. Ondule la soie, sur ma nuque offerte. Du vague à l‘âme, sournois, ressurgit impromptu, dans ma stature…

 

attachment-1.jpg

 

Nue mes formes rondes m’enlacent et me réconfortent…une bise, déferlante d’une société bien pensante souffle et me voilà fesses nues au quatre vents d’un improbable voyage vers la légèreté de la vie… 

 

attachment-2.jpg

 

Je me dresse nue, chevelure trop vite domptée, un voile sur mes seins tendus et voilà  que les rondeurs, les délices et  les formes généreuses disparaissent dans la rigueur de la maigreur. Les traits asséchés, tirés. La vieillesse m’épingle dans le voile d’une veuve noire… j’oublie...

 

attachment-3.jpg

Je crie pour la première fois dans une main inconnue, nue et voilée du vernix protecteur. Pas de larmes salées sur ma peau mais l’amnésie me rattrape déjà…

Nue je voudrais l’être éternellement…

 

get-attachment-3.jpg

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 09:00
À mon Puisatier.
 
get-attachment-27.jpg
 
  Trois ans et nous voilà.
 
  Trois pas ritueliques, de caresses, d'approfondissements, de découvertes, de recherches, de tendresses qui nous mènent d'apprentis amoureux à compagnons de voyage. Nous voilà.
 
   Notre cœur d'homme peut être allumé car c'est ce cœur notre centre d'intérêt.  Et notre cœur c'est notre amour, l'un pour l'autre.
  
  Aujourd'hui, le blé, ce phébus rayonnant, ce soleil chaud, cet or inoxydable est là  pour faire briller et flamboyer notre étoile. Il nous est donné et il doit être semé...     Notre Terre Adama est là pour les semences.
 
get-attachment-28-copie-1.jpg
   Fleur de froment, fleur d'ancolie c'est notre meilleure graine qui nous est permise de semer. Trois ans et enfin nous pouvons nous dire Compagnons.
 
   Notre amour est élevé à ce grade de Compagnon. Car après trois années, nous sommes toujours là, ensemble. Comme à la première fois : une promesse d'éternité, nous nous sommes trouvés. Ce n'était pas une passade, une amourette, une collection déjà rangée sur une étagère, mais réellement trois années récipiendaires qui nous confortent, nous assemblent, nous entrelacent pour les cinq années à venir, une éternité. Nous allumerons nos cinq branches et notre étoile brillera à jamais. 
 
   Notre parcours fut chaotique, mais le blé, nous est permis maintenant. La vie nous donne ce froment. Trois années de fiançailles pour des semailles... Ce n'est pas une illusion ou une histoire à la regain ... C'est notre histoire qui germe...
 
get-attachment-25.jpg
 
   Les graines, nous risquons encore de les perdre au bord des chemins. Les oiseaux, en marmaille et jaloux, piquetteront notre trésor. Dans nos collines, vers la Mantelette, les sentes se feront caillouteuses et, par manque de terre, notre froment à peine en pousse, se réduira en sèche poussière, car les racines, trop fragiles, seront brûlées par le soleil des étés trop chaud.
 
  Mais nous ne nous sommes pas précipités. Nous nous sommes cherchés.  Des années à ce lire, à se connaître et trois années pour commencer à s'aimer... Que de bonheurs, de choses apprises et à apprendre l'un de l'autre...
  Que d'amours encore à partager. Notre terre sera profonde et riche. C'est notre Terre Adama, notre Simplex Véritas, notre Coeur qui recevront notre froment. Nous laisserons dans le passé, les épines, les squames de nos blessures et la mesquine glaise d'autres vilains.  Rien ne viendra étouffer notre amour. 
 
get-attachment-30.jpg
   Cet épi de blé est le symbole de notre Relation. Nous sommes Compagnons. Main dans la main nous avançons vers notre étoile en répandant notre amour... Aimons-nous... "Nous rayonnons, SHIBOLET..."
 
get-attachment-29.jpg
 
Ta source.
 
 
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 13:23

« L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension.» C.G. Jung « l ‘âme et la vie »

 

get-attachment-12.jpg


  La part sombre que nous avons en nous est le moi caché, secret. Celle que l’on voudrait que pour soi sans railleries, sans éclaboussures, sans jugements du regard des Autres … Les autres et le paraître sont peut être dans la lumière mais une lumière filtrée par des siècles de moralismes et de conjonctures fluctuantes de moralités. Au fil des modes, des politiques voire même des climats, la moralité a cette capacité de mimétisme des caméléons pour se confondre à celle du moment…elle se targue en général d’être avec les plus forts. Et la plus part d’entre nous,  les lâches que nous sommes, resteront dans la girouette du vent, persuadés d’être du bon coté de la rive, niant toutes autres vérités et se feront, de ce fait, dictateurs, totalitaires, bornés, dogmatiques... Les braves, eux, les téméraires, les fous, les illuminés essaieront de comprendre les changements et les variations de lumière et pourront avancer   sans remettre en  doutes les espérances des autres mais en rayonnant la quête d’une spiritualité  tout autre. A  une époque noire de nos civilisations de lumière, Il était bon de les brûler ou les exiler dans des ghettos … les obligeant à se regrouper dans des confréries secrètes et cachées  aux yeux des communs des mortels. L’ombre des damnés. Mais même, à ce niveau d’ombre, existent aussi des iluminati et autres dictateurs de croyances farfelus et dogmatiques … Imbroglios … l’ombre et la lumière s’insinuent main dans la main.

 


photo-Mugi 0117-copie-1

Qui est dans l’ombre ?

 

 

photo-Mugi 0121

Qui est dans la lumière ?

 

   Il ne faut pas croire qu'en ce moment tout est clair. Bien défini… Dans notre société républicaine existe des ombres et des lumières. La burqa est là, à la porte des urnes. Et notre chère laïcité offusquée,  criera au scandale. (Légitime dans notre constitution républicaine. On a bien gagné notre bastille  et décapiter nos rois pour séparer l’église de l'état !)  Mais pourquoi elle s’accommodera alors de la soutane et autres voiles de nos sœurs en cornette ? Peut être car « plus historiques ou plus dans le décor ou plus dans nos mœurs »… Sombre Marianne, sein nu portant le drapeau, droit de vote des femmes en France 1944 …Un remerciement peut-être pour leurs actions dans la résistance …

 

get-attachment-23

  Au fond cette ombre permet les ébauches et la vie.  On taille à grand coup de couteau dans la masse et les copeaux tombent au fil des siècles comme peau de chagrin sur la recherche du pur, de l’esthète et de la perfection… Archaïque, réflexe de marche du nouveau né, l’ombre que l’on côtoyait neuf mois durant, effacé, gommé d’un trait de lumière éblouis par une naissance sanglante, cri du nourrisson, chassant cette même ombre dans le profond de son moi, recroquevillée refus d’une marche en avant, le nouveau né se referme, son ombre reste en lui secrète évoluant en parallèle à la mise en lumière de son être dans le monde.

 

2100__belle_et_la_bete1_bbu_2.jpg

    Le moi civilisé prends le commandement du moi archaïque. Bestial on devient homme. A L’ombre : la bête, le loup. En nous : sombre héros, l'anti-héros. Et à  la lumière : l’homme civilisé, l’agneau vient de naître … au jour : bel héros en habit de lumière, héros universel. Mais l’un sans l’autre il n’y aurait rien qu’un trou noir, un néant … Qui est conscient de cette part en lui ?  Lui est-elle nécessaire pour s’élever et chercher les vérités de par le monde ? Peut-être, Le chevalier Kadosch qui ne la nie pas mais  la réconforte. Il la berce. C’est son chemin vers le pur et  la perfection. En être conscient, c’est se rendre serein. De sa charge, il en ferra son destin. De sa part archaïque il s’élèvera d’avantage vers l’accomplissement intégral de son moi. Il atteindra la lumière en projetant son ombre sur son chemin.

 

get-attachment-20-copie-2

    « Faut il sortir de l’ombre pour pouvoir exister ? Ou vivre en restant caché ? » 

Prenons par exemple : l’écrivain. Il est dans la lumière des projecteurs et la mire des critiques. Il en vit.

A l’ombre tapit, secret, sans nom : le nègre. Lui est dans le noir des projecteurs et un intouchable des médias. Il en vit aussi.

 Mais, alors, qui donc a fait l’essence de ce livre? A l’ombre des lettres sur la page blanche se dessine cursive l’histoire ou une morale, un drame ou une comptine, une vérité ou un mensonge, l’histoire ou le devenir… Et que restera –t-il du contenu du livre et même des auteurs ? Une éternelle reconnaissance ou des lettres effacés oubliées, perdues sur des étagères débordantes de poussières à l’ombre d’un livre fermé ?

Oublierons nous un jour la Bible ? Et quel est donc ce nègre qui l’a écrite ? Sombre genèse de l’humanité entre un Noé et son arche, Gomorrhe et Sodome, des enfants premiers nés égorgés et des crucifiés… Je préfère ces nègres, ces Lucie peut-être, ces néandertaliens des grottes rupestres où à l’ombre d’une mèche, la vie dansait sur les parois. Aucun droit d’auteurs dessus. Le trait du charbon de bois, noir épais, éclairait les parois rocheuses aux grès des saisons et des troupeaux qui passaient… La genèse de notre histoire commence là : l’humanité esquissé dans la pénombre secrète d’une Baume. Uniquement réservé à l’élite en patin et couvre chef obligatoire maintenant. (Sauf  pour un président qui ne portera pas sa Charlotte)… A l’ombre, cette écriture fleurissait, à la lumière, elle moisît.


get-attachment-18-copie-2Où j’erre ?


Je me relève et j’avance dans la lumière. Gardienne de mon ombre collée à mon talon. Je laisse au sol mon passé… « Arriverai-je ?  Chevalier Kadosch !».

    Le sombre qui est en nous, fait parti de nous, rien ne sert de le  renier.  Il est ce chevalier noir aux aguets.  Libre à nous de l’ignorer ou d’aller le débusquer. Il pourra s’exprimer plus ou moins violemment ou avec douceur. Il n'est pas relié  à jamais comme notre ombre à notre semelle , piétiné, laissé parfois  à l'abandon, en friche ou en tempête … C’est le sombre, non pas le double schizophrénique, mais sa moitié plus ou moins déclaré. 

 

photo-Mugi-0141.JPG

 

   Il vit en nous et rien ne sert de le ranger dans un  placard. Si tu caches cette partie sombre c'est que tu es fâché avec la  lumière  et donc la vie. Peter Pan a retrouvé sa partie sombre grace à  Sandy. C'est le monde des grands qui le faisait fuir pour rester enfant, éternelle jeunesse. Il devient un Homme quand il laisse Sandy lui recoudre son ombre. Le sombre nous  fait grandir comme un tuteur à la vie de lumière. Il nous permet de  passer de la prime enfance à l'adolescence et à l'âge adulte. Le sombre  ne doit pas faire peur, arrêtons de se voiler la face ou d'avoir des nyctophobies. Le sombre fait peur mais c’est l’ignorance qui déclenche cette peur car l’environnement est obscur et l’on ne maîtrise pas l’inconnu.


header-2.jpg Dans le sombre : il peut y avoir une fleur  d'ancolie comme une ronce d'ortie !header-2_2.jpg

 

Mais dans les deux cas elle nous  permettra d'avancer et de découvrir. Explorateur de royaumes inconnus...  Nous marchons sur un chemin où le sombre se dévoile et devient lumière et  derrière nous l'ombre recouvre notre avancée.

 

forets10.jpg

   Le sombre est notre passeur, la lumière notre voile. Notre souffle nous  fait avancer.  C’est vivre avec notre coté sombre.

  Amarrer notre courage en nous et notre envie d'avancer vers le  sombre ... Aimer la vie.

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 09:31

get-attachment-20-copie-1.jpgget-attachment-18-copie-1.jpgget-attachment-19-copie-1.jpg

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 09:24

Fourmi de dune

Fourmi d’acacia

Fourmi de lune

Dans cette pénombre, la lune fait resurgir l’encre de cette fourmi perdue du nid.

pho-1650.jpg

Elle erre  cherche la piste, elle ne trouve plus le chemin… elle était, là, sa compagne… les, deux, trois peut être quatre voire la troupe … elle tourne en rond, seule, maintenant… le sillon est perdu, en cherchant trop loin vers l’inextensible, elle s’est égarée. La voilà seule dans le noir, la lune éclaire encore un peu sa carapace mais elle se meurt, elle se fond dans le noir … fourmi de Lune… perdue sur cette dune… des millions de grains lisses qui font de cet étendue un désert aride…

 

Capture-d-ecran-2012-09-05-a-10.36.56.png

« J’ai froid, pourtant. Où est ma source, mon nid, ma troupe ?

 

Mais où est donc cet Acacia qui me nourrissait, m’hébergeait, m’abritait ? Je préférais mon  chemin d’épines que ce sol mouvant, cette écorce rugueuse compacte à ces éclats de granits doux et dispersés… Je regrette ces draps froissés, cette peine du dernier regard vers ma compagne d’aventure, je suis seule maintenant sur cette dune loin de la mer que l’on doit chérir… Je veux retrouver ma corne d’abondance, m’y loger, m’y fondre… y mourir… j’y serrai peut être à l’étroit mais c’est elle qui me convient, m’abrite … Elle  sera ma dernière demeure… Je suis une fourmi charpentière… compagnon de voyage… maître de ma destinée… »

Fourmi de Lune perdue sur cette dune revient vers ton acacia. Ta corne t’y attend. Elle se languit de toi … Elle veut se remplir de toi.

 

pho-1649-copie-1.jpg

 

pho-1660.JPG

 

pho 1642

Partager cet article
Repost0
6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 17:42

Numériser0006-copie-1

 

 

Maman !

Je suis là !


tu ne le sais pas encore mais je suis là :

Entre le froid de ce spéculum

et le chaud de ce charbon.

Mon amour pour toi était déjà là,

brûlant et frais à la fois,

une bulle incandescente dans le noir,

une étoile flamboyante.

 

  Tu ne le savais pas vraiment

mais je m'accrochais à la vie. 


 

1.jpg

 

 

 

Je fuyais l'existence de ce trou noir 

les non dits, les faux fuyants 

les pères et les viols.

Je ne me pendrai pas à mon cordon !

Intouchable, je suis un intouchable !

  Etais je ému, touché ?

Car j'étais là dans ton regard,

bien avant ma naissance

bien avant ma conception.

Ton regard tantôt triste

parfois souriant

insouciant ou tragique.

 

 

  Et Je suis là

à t'attendre.

 


get-attachment-10.jpg

 


 

  Attendre...

Attendre ta volonté de me garder,

me border

me bercer, me pouponner.

Regrettes tu déjà ?

Maman ?

Entre le spéculum et ce charbon

Je suis là !

  Tu ne le sais pas encore

 mais je suis là

j'ai pris tes bras 

j'ai volé tes dernières années

ton dernier soupir

ta dernière larme.

 

Maman !

"je suis là !"


moi bébé

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Amare
  • : Un récipiendaire d'idées, d'amours,de passions, d'actualités, de poésies. Une richesse à prendre et à partager dans ce prisme à mille facettes qui nous unis dans nos différences, à cet univers infini mais si magnifique. Amare : Aimer ou l'amarrage d'un bateau ivre de Découvertes, de Terre Adama, de Vérité.
  • Contact

  • Mugi
  • Un récipiendaire d'idées, d'amours,de passions, d'actualités, de poésies. Une richesse à prendre, à partager dans ce prisme à mille facettes qui nous unis dans nos différences. Amare: Aimer ou Amarre d'un navire en voyage...
  • Un récipiendaire d'idées, d'amours,de passions, d'actualités, de poésies. Une richesse à prendre, à partager dans ce prisme à mille facettes qui nous unis dans nos différences. Amare: Aimer ou Amarre d'un navire en voyage...

Recherche

Archives